lundi 25 juin 2018

Un triathlon nouveau format

Après une journée de repos et un footing de recuperation en début de semaine, il faisait trop beau mercredi pour ne pas en profiter: je me suis donc offerte un après-midi en vélo en Chevreuse, en solo. C'est moins drôle qu'avec les copains, mais, comme il n'y a pas de drafting possible, c'est un bon entrainement pour les compétitions.

Retour à la piste le jeudi, avec une séance pas trop violente (6x 700m à l'allure du semi-marathon) et une session de gainage/abdo : les doux soirées de début d'été sont un délice pour les entrainements...

Comme d'habitude, les vendredis matin c'est la séance "nat/scone" : après 1h30 de piscine à Keller, un petit déjeuner bien mérité dans une excellente boulangerie qui fait d'excellents scones (à tester par tous les nostalgiques de Londres...). C'est LA motivation pour se lever à 6h le vendredi matin !

Le samedi, je suis pour la troisième année de suite, au triathlon de Deauville, mais cette fois-ci j'ai choisi le format long en relais (2 triathlons longs sur deux week end de suite, ce n'est pas raisonnable): je fais la natation et la course à pied et un copain fait le vélo. C'est donc un nouvel enchainement que j'invente: 1,8 km de natation / petit dej et support des copains sur le vélo / 21,1 km de course à pied.
J'aime beaucoup la deuxième discipline, surtout à Deauville où les athlètes doivent passer deux fois la cote de St Laurent (courte, mais très dure montée à plus de 15%) : les encourager à cet endroit, c'est très émouvant (et ça aide à franchir les derniers metres...).

Coté plus sportif, j'ai nagé correctement (pour une fois que l'on pouvait nager à Deauville, sans houle ni courant) et j'ai bien couru (1h38 sur un parcours avec beaucoup de chicanes). Bruno a fait un très beau vélo en moins de 3h : total 5h17 (les transitions sont forcement rapides...) et 5ème relais mixte.

Merci à Bruno d'avoir accepté de faire cette course avec moi, à Katia, à tous les amis sur le bord de la route pendant la CAP (y compris ceux qui prenaient leur petit déjeuner en terrasse et souriaient en voyant passer les coureurs sur les planches...j'ai pris ma revanche le lendemain 😊) et à tous les amis sur la course : c'est une joie  de partager une accolade avant le départ et, au gré des croisements aléatoires sur le parcours, d'échanger un mot, un regard ou un geste qui poussent à avancer.



dimanche 17 juin 2018

Moins exotique que Scilly, mais sympa quand meme : Triathlon de Beauvais

La tete encore pleine des images magnifiques des Ile de Scilly (voir ici), je reprends l'entrainement tranquillement pour essayer mes nouvelles roues (pour les connaisseurs, des Bora Campagnolo Ultra Two 50 mm) qui feront le voyage à Kona. Et, meme avec les jambes fatiguées, on sent la différence !



Dimanche, c'est le triathlon de Beauvais, format L (1,9 km de natation, 83 km de vélo avec 900 D+, 21 km de course à pied) : je l'avais déjà fait il y a deux ans, je connais donc le parcours, mais je ne me souvenais pas que le vélo c'était aussi difficile...peut etre parce qu'il y a deux ans, il n'y avait pas de vent !
Condition parfaite, ni chaud, ni froid.
Départ des filles 5 minutes avant les garçons : il faut donc bien faire attention à sa trajectoire car on ne peut pas compter sur les voisins. Je fais une natation dans ma moyenne, mais je sens que les épaules ont encore de la fatigue des 8 km en mer de la semaine dernière.
En vélo, on a 3 boucles à faire, la première partie avec des jolies montées et faux plats (vent de face), le retour en descente, vent dans le dos (ça permet de rattraper le temps perdu !). J'ai du mal à trouver le rythme sur la première partie, puis ça va mieux: je rattrape les bonnes nageuses et je pose le vélo en 4ème position.
J'avais décidé, cette fois-ci, de me faire un peu mal en CAP et comme la 3ème n'est qu'à 30 sec devant moi, je ne traine pas (je verrai après que j'ai fait des très bonnes transitions !).
Je la dépasse après quelques km et je commence à suivre un gars de Beauvais (que tout le monde applaudit) : il a une bonne allure et ça évite de s'endormir. Quand il fatigue à la fin du deuxième tour, je change de lièvre ! Je termine mes 21 km en 1h42, mon meilleur temps sur un L.
3ème au scratch (les deux premières sont très loins, mais beaucoup plus jeunes aussi !), 99ème au général, 1ère Vétéran (> 40 ans). Et comme prix, pas de vin cette fois-ci, mais un chèque qui servira aux festoiements avec mes amis du club (les enfants voulait déjà se le partager....).

Très contente donc de cette course, à retenir :

  • il faut travailler le vélo avec le vent de face (j'aurai ma dose à Kona). C'est dur de pédaler et ne pas avancer.... 
  • pour faire une belle CAP, il faut sortir de sa zone de confort et trouver le bon lièvre (on a le droit de drafter en CAP) !

mardi 12 juin 2018

Courir au paradis, c’est fait !

Un swimrun* aux iles de Scilly, les Caraïbes du Royaume Uni, un endroit aussi beau que inconnu (sauf par les retraités anglais et les marins), qui se mérite (12h de voyage : avion, voiture, ferry...).

Un week-end avec Marc, Xavier et Djedjiga, des rigolades et les yeux pleins d’images inoubliables...

Une organisation Otillö (les inventeurs du swimrun) qui garde l’esprit de ce sport: partage, respect, bienveillance.
Une course difficile avec beaucoup de natation (8 km en tout - trop pour des nageuses moyennes comme nous) dans des eaux, certes cristallines, mais à 15° C, avec des algues et des courants et 30km de course à pied sur des sentiers autour des iles, en haut jusqu’aux phares, en bas sur les plages de sable blanc, à l’intérieur de l’ile dans un jardin botanique...(on devait faire gaffe au terrain, mais à certains moments on s’est arrêté pour admirer le paysage éblouissant).
Des beaux rencontres : à noter une dame anglaise à un ravito qui nous raconte dans un français impeccable qu’elle vient de se faire mordre la fesse par un phoque. Et les autres coureurs: les suédois aux épaules carrées (sans doute anciens nageurs convertis au swimrun) qui luttent pour la gagne, les siciliens de Palerme qui traversent l’Europe pour venir ici, les nombreuses équipes françaises, les bénévoles locaux et Matt et Mike, les créateurs d’Otillo qui font un accolade à tous les finishers.
Et surtout l’arrivée à 6, sans l'avoir prévu : on fait la deuxième partie de la course avec Xavier et Marc et on récupère un binôme français rencontré dans l’avion à quelques mètres de l’arrivée...


Ci-dessous le résumé des organisateurs (vous allez comprendre l’esprit de ce sport):

"The Isles of Scilly is No more Paradise Lost. It is just simply paradise..

This race weekend is one of the most epic we do. The local community has come together and created a fantastic atmosphere for us. Then Mother Nature was ever so generous once again with picture perfect days. Why travel to the Caribbean when you can go to the Isles of Scilly?

We have all come together this weekend as one. Racers, staff and the local community- what incredible races we have all put on together. From The local kids race with around 200 kids on the Friday to the Sprint and to the very exciting World Series race. The level of racing is mind-boggling at the same time as we have so many new Swimrunners participating!

Remember that we can only keep the feeling alive by talking about our memories! "

Après tout cela, la performance est secondaire (for the record, on a nagé en bonne dernières, mais on a couru quasiment comme les premières et on a pris notre temps aux transitions et aux ravitos...), juste la tete pleine d'image et une expérience de sport, de vie et de partage inoubliable, dans les moments difficiles comme dans les moments de bonheur.



*Course en binome qui alterne des portions de natation en eau libre et de la course à pied sur sentiers (on nage donc avec ses chaussures et on court avec sa combinaison !)

dimanche 3 juin 2018

Mieux se connaitre

Le sport permet de mieux se connaitre: son corps, ses motivations, ses réactions face aux succès et aux échecs et on ne finit jamais d'apprendre des choses sur soi et donc à grandir.
Cette semaine, grâce à une séance de sophrologie (proposé par une copine en formation), j'ai découvert le conditionnement à la réussite : il faut se poser au lendemain de l'événement pour lequel on se prépare et imaginer de raconter à quelqu'un comment ça s'est passé et comment, meme avec les difficultés, ça a été un succès.
Il se trouve que je fais cela souvent, naturellement, surtout lors des sorties longues en vélo ou en cap, quand j'en ai marre ou je suis dans le dur : ça fait passer le temps et la douleur...Je vais donc continuer à me raconter des histoires!

Le reste de la semaine a été assez classique avec une séance VMA le matin tot (ça pique) et une sortie longue de 2h dimanche après-midi, dans une chaleur modéré (rien par rapport à ce qui m'attend à Kona, mais on essaie de s'y habituer petit à petit...). J'ai gardé un rythme soutenu, un petit défi pour me tester après une soirée festive et arrosée la veille : la recup post-fète me réussit plutôt bien (mais je suis encore loin du niveau de certains, n'est-ce pas Stéphane S ?).



Samedi matin, j'ai emmené mes amis Paul et Stéphane en Chevreuse, avec le traditionnel "arret macaron"à Cernay, l'aller est motivant et le retour plus facile !


Vendredi prochain, nous partons aux Isles of Scilly pour un swimrun Otillo : un beau week end de découverte en perspective. To be continued...