dimanche 26 août 2018

Half Ironman Vichy


J’avais prévu de faire participer au half de Vichy pour répéter une course dans la chaleur : depuis quelques années le 70.3 (c'est la sigle IM pour le format half) en Auvergne se court dans la canicule, la combinaison n’est pas autorisée (car température de l’eau > 24 C) et la température pendant le semi marathon est autour de 35°C. Mais pas de chance (pour moi) et pour la plus grande joie de la plupart des participants, cette année une journée d’automne est venue se glisser dans ce mois d’août bien chaud...



Pour répéter quand meme un peu les conditions de Kona, j’ai décidé de nager sans combinaison : eh bah, ce fut pas facile. L’eau de l’Allier était bien fraiche, on perd beaucoup en flottaison (d’autant plus en eau douce) et avec la température de l’air de 10° C à 7h du mat, il ne faisait pas chaud...
Et comme d’habitude, je me suis ennuyée à mort pendant la natation. Heureusement Leonie était là et je pouvais la chercher pour garder le contact : ça m’a permis de m’occuper un peu. Avant Kona, il faut que je trouve quelque chose à faire pendant la natation (quand j’étais étudiante je révisais mes cours pendant la partie de natation des entraînements de water-polo...). Suggestions bienvenues !

J’avais donc hate de monter sur mon vélo : je connaissais le parcours, on l’avait fait quasiment en entier lors du stage RMA au mois de mars. Il est très roulant et plat, il y a moyen de se faire plaisir ! Je visais à être régulière pour finir en 2h45 environ. Tout se passe bien: je n'ai pas trop ressenti la fatigue de 2 semaines d’entraînement bien chargées et j'ai gardé, sans trop de difficultés, les 33/34 km/h (2h43 à la fin). J’en ai profité pour tester encore une fois la nutrition de course et je me suis quand meme obligée à boire toutes les 10-15 minutes (meme s'il ne faisait vraiment pas chaud). 
Sur la course à pied, j'ai fait (comme d'habitude) sans la montre, à sensations et elles étaient bonnes ! Je me suis rarement sentie aussi bien et à l'arrivée (1h38, le meme temps que ma meilleure performance sur un semi marathon sec), j'aurais pu repartir pour un tour (c'est plutôt bon signe à ce stade de la préparation).
Au final, une course de préparation concluante et rassurante (même si je n'ai pas pu tester la chaleur), je vais quand même nager un peu avec ma skinsuit pour limiter les dégâts...

Les pillules du week end :

* Une découverte au village (grâce à la curiosité sans fin de Léonie) : le système de compression Normatec. On est un peu ridicules en tenue d'astronaute, mais il faut dire que la sensation de compression est très agréable (il faudra tester un peu plus pour savoir si c'est efficace...), en pré-course et en récup.


* Les moments avec les copains avant la course pour se rassurer et après la course pour debriefer : comme j'ai déjà eu l'occasion de dire, les courses partagées ont une saveur particulière. 

* Les quelques mots échangés avec Manon Genet et surtout son sourire (alors qu'elle était déçue de sa course) : une grande championne. Heureuse de la revoir à Hawaii.

* A l'inverse, un coup de gueule pour les frimeurs qui sont présents en grand nombre sur les courses du label IM : j'assume que le triathlon est un sport de riches, mais là, ça dépasse la décence....c'est la course au dernier équipement, aux gadgets inutiles pour ne pas parler des vélos de folie (pour rouler à 30 km/h car, au final, c'est les jambes qui comptent). 
Je dis, après Kona, ça sera l'année des triathlons "saucisson" (= courses organisées par des clubs locaux qui donnent comme prix du saucisson, du vin ou des légumes : pour le calendrier, consulter Djedjiga, la spécialiste, ou plus récemment Aurélia et Pauline !).




mardi 21 août 2018

Les flips et les flops de la prépa toulonnaise




Les flips

* La natation dans la mer à 27°C avec ma skinsuit et un peu de houle : conditions de course reproduites au mieux.

* Quelques belles sorties en vélo et notamment l'enchainement des 3 monts du toulonnais (Caume, Faron, Coudon) : courte distance (76 km), mais dénivelé significatif (quasiment 2500 m). A souligner, une crevaison en descendant du Coudon, au milieu de nulle part, réparé en moins de 15 min : j'en suis très fière (il y a trois ans, je ne savais pas quelle tete avait une chambre à air) !

 Vue du Mont Caume
 Vue du Mont Faron
 Vue du Mont Coudon

et un aller/retour Toulon - Saint Maxime pour déjeuner avec des copains (165 km et 1400 m D+) : la route sur la cote est magnifique, celle du retour qui traverse le massif des Maures est très belle aussi.
Le tout sur mon vieux vélo en aluminium: je vais avoir l'impression de voler quand je retrouverai mon Cannondale !



* Des séances difficiles de course à pied dans la chaleur, mais qui seront très utiles pour le jour J.

* La mer, les amis, les sorties en bateau, les restos, bref les vacances !

Les flops

* La rencontre avec une voiture à la première sortie vélo: rien de grave, mais des égratignures (qui piquent dans l'eau de mer), un coup sur la fesse (qui est resté douloureux quelques jours), une casque et une roue à jeter.

* 4 crevaisons en tout, en alternance roue avant, roue arrière: les routes dans le sud sont pleines de saletés, mais il est peut etre temps aussi de changer mes pneus !

* Un petit malaise sur l'Aquathlon du Pradet, sans doute dû à la fatigue accumulée ces derniers jours et le manque d'échauffement (quand on part pour une course de 6h, on peut se permettre de pas trop s'échauffer, mais quand c'est pour 25', ce n'est pas une bonne idée....).

Avec Thibaut, nouvelle (très bonne) recrue de l'école de triathlon (qui a fait une très belle course) !

Sur 14 jours, ça fait 24h de vélo, 2h de natation, 6h de course à pied et 7h de yoga.
Semaine plus light en attendant le 70.3 de Vichy samedi prochain.

jeudi 9 août 2018

Une semaine de rando

C'est la deuxième année qu'on part en famille avec des chers amis sur le chemin de St Jacques: cette année, on a marché entre Conques (Aveyron) et Cajarc (Lot).
J'aime beaucoup cette semaine lente où on avance en marchant, en admirant des paysages magnifiques, des villages charmants, où on rencontre toute sorte de hôte et on a le temps de parler et faire silence, d'échanger avec les amis et les enfants qui grandissent.

Coté entrainment, ce fut donc une semaine de récupération active (et bien sur du yoga à la fin des étapes), mais aussi un entrainement à la chaleur (une semaine de marche en pleine canicule...). Avec de l'entrainement, on arrive à s'extraire des conditions extérieures et à continuer à avancer, sans que ce soit pénible...Pas sure que ça sera aussi facile sur le marathon à Kona, mais c'est rassurant.

Me voilà désormais à Toulon pour deux semaines de natation en mer, grimpette dans l'arrière pays, course à pied le long du littoral.