dimanche 29 juillet 2018

Une semaine bien chargée

ça vaut dire :
8 km de natation - 3h
30 km de course à pied - 2h30
300 km de vélo - 11h (!)

sans oublier les 3,5h de yoga

Donc une belle semaine à 16h30 d'entrainement. Et tout va bien....

Un highlight : un départ très matinal pour une sortie vélo dimanche matin avec les copains du RMA. Le défi: rouler 130 km et être de retour pour le déjeuner. Les copains sont allés jusqu'à Chartres, je me suis contentée d'un A/R Paris - Epernon - Paris pour être de retour en temps et en heure pour déjeuner avec mon cher (et très patient) mari le jour de notre anniversaire de mariage.
Et ensuite une expo et une belle balade dans Paris: une photo au Trocadero (où d'habitude je fais de la PPG), un apéritif sur les quais (où d'habitude je passe en courant) et un retour en Velib (oui, on peut arriver à prendre 2 (!) Velib dans une seule station - les parisiens vont comprendre le challenge -, mais uniquement le jour de son 18ème anniversaire de mariage !).



La semaine prochaine, ça sera notre semaine de randonnée annuelle avec les enfants et les amis.
Je reprend l'entrainement à Toulon la semaine suivante, hâte de retrouver la mer, le Faron, le Coudon....


mardi 24 juillet 2018

Un nouveau type d'enchainement - Un nuovo tipo di combinato

VERSIONE ITALIAN QUI SOTTO !

Quand ma petite cousine Carlotta nous a annoncé son mariage pour le 21 juillet, j'ai adapté mon calendrier de course en remplaçant le triathlon L que j'avais prévu en Bretagne avec un Sprint qui, hasard du calendrier, était prévu le lendemain du mariage dans le village à coté du lieu du mariage.
Et cela ça m'a fait encore plus plaisir puisque j'ai l'occasion de faire ma première course en Italie, au lac de Come, là où ma famille a une maison depuis 4 générations et où j'ai passé la plupart de mes vacances, depuis ma naissance (et là où je me suis mariée, moi aussi, il y a 18 ans 😱).

Le mariage fut magnifique et les mariés étaient ravissants. La nourriture et les boissons excellents, mais pas très adaptés à un diner de veille de course: je ne me suis pas limitée, aucun enjeu pour la course de dimanche, si ce n'est que d'essayer un nouvel enchainement "Soirée arrosée et festive, nuit courte / Triathlon S" (heureusement, la course avait lieu à 13h, donc pas de problème de réveil).

   

Le format Sprint (750m de natation, 20km de vélo et 5km de course à pied) n'est pas ma spécialité, meme pas du tout : il faut être très bon nageur pour sortir avec le premier groupe de l'eau, profiter du drafting en vélo et ensuite courir à fond: un effort bref et très intense (le tout dure environ 1h15). Autant dire, pas du tout adapté à mes caractéristiques : nageuse moyenne et performante sur les efforts longs. Mais parfois, il faut accepter de se faire mal....et ça n'a pas raté !
Finalement, il y avait bien plus que 750m de natation (l'organisation a déplacé une bouée juste avant le départ...bizarre) et comme d'habitude, je trouve cela très long.
Le vélo est sur 4 tours, avec des virages très serrées : comme les filles sont parties avant, je fais les 2 premiers tours toute seule (on est trop distancé avec les autres filles) : quel bonheur quand les garçons arrivent ! Je n'arrive pas à m'accrocher aux premiers (ils me lâchent sur la relance après le demi-tour), mais j'attrape le troisième train : c'est ma première course avec drafting autorisé et ça fait du bien...
Je rattrape pas mal de filles: en T2, je vois une dizaine de vélo déjà sur place : j'essaie d'être rapide sur la transition et je pars pour la course à pied. 5 km avec un faux plat montant et une montée "surprise & casse pate" sur la fin.
Je vois 2 filles pas loin et je les rattrape rapidement. Une troisième est dans ma ligne de mire : mes jambes et mon souffle me disent de ralentir (et ma tete me dit "Plus jamais ça, un Ironman c'est beaucoup moins dur..."), mais comme je suis beaucoup plus compétitive de ce que je veux bien admettre, je ne lâche pas et je finis par la rattraper après la cote surprise, à 400m de l'arrivée.
Je finis 7ème sur 80 filles, avec le 3ème temps en vélo et le 8ème en course à pied.
Plutôt contente sachant qu'il y avait beaucoup de jeunes filles et que je ne fais aucun entrainement pour cette distance (et que j'ai mangé comme 4 et dansé jusqu'à 2h du matin la veille....).

Et merci à mon papa pour le support !




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Quando mia cugina Carlotta ha annunciato il suo matrimonio per il 21 luglio, ho adattato il mio programma di gare sostituendo il triathlon L, che avevo programmato in Bretagna, con uno Sprint che, fortuna del calendario, era previsto il giorno successivo nel paese vicino al posto del matrimonio.
E ancora meglio perché ho l'opportunità di fare la mia prima gara in Italia, sul Lago di Como, dove la mia famiglia ha una casa da quattro generazioni e dove ho trascorso gran parte della mia vacanze, dalla mia nascita (e dove mi sono sposata anch'io, 18 anni fa 😱).

Il matrimonio è stato bellissimo e gli sposi erano stupendi. Il cibo e le bevande erano eccellenti, ma non molto adatti a una cena pre-gara: non mi sono limitata, nessun obiettivo per la gara di domenica, se non di provare un nuovo allenamento combinato "Serata con mangiata et bevuta & notte corta / Triathlon Sprint "(fortunatamente, la gara si è svolta alle 13h, quindi nessun problema per svegliarsi).

Il formato Sprint (750 m nuoto, 20 km di bici e 5 km di corsa) non è la mia specialità, per niente: devi essere un ottimo nuotatore per uscire con il primo gruppo dall'acqua, approfittare della scia in bici e poi correre al massimo: uno sforzo breve e molto intenso (il tutto dura circa 1h15). In altre parole, per nulla adatto alle mie caratteristiche: nuotatrice media e efficace sui lunghi sforzi. Ma a volte devi accettare di farti del male... e ho avuto la mia dose!
Alla fine, ci saranno piu di 750m di nuoto (l'organizzazione ha spostato una boa poco prima della partenza...) e come al solito, lo trovo interminabile.
La bici è su 4 giri, con curve molto strette: siccome le ragazze sono partite prima, faccio i primi 2 giri da sola (siamo troppo lontane le une dalle altre, salvo le prime) : che bello quando arrivano i ragazzi! Non riesco a stare dietro ai primi due gruppi (mi lasciano al rilancio dopo l'inversione di marcia), ma riesco a prendere il terzo treno: questa è la mia prima gara con scia consentita e ogni tanto fa bene....
In zona cambio vedo già una decina di bici: cerco di essere veloce nella transizione e parto per la corsa. 5 km con un falso piano e una salita "sorpresa" sul finale.
Vedo 2 ragazze non lontano e le riprendo rapidamente. Una terza è un po' più lontana: le mie gambe e il mio respiro mi dicono di rallentare (e la mia testa dice "Mai più, un Ironman è molto meno difficile ..."), ma siccome sono molto più competitiva di quello che voglio ammettere, non mi arrendo e alla fine riesco a superarla dopo la salita, a 400 metri dal traguardo.
Finisco 7° su 80 ragazze, con il 3° tempo in bicicletta e l'8° sulla corsa.
Molto contenta sapendo che c'erano molte ragazze giovani e non mi alleno mai per questa distanza (e ho mangiato troppo, bevuto parecchio e ballato fino alle 2 il giorno prima ...).

E grazie al mio papà per il tifo !


jeudi 19 juillet 2018

Chartres et Tandem

J'ai pris une semaine de récupération/repos après 5 semaines de compétitions et entraînements bien intenses. Le week-en dernier, j'en ai  profité pour passer du temps avec mon (patient) mari et visiter la magnifique Ile de Groix (et faire un peu de VTT et du yoga sur la plage...).

Les choses sérieuses ont repris cette semaine avec notamment un aller/retour Versailles - Chartres - Versailles (150 km) en solo mardi : comme dit Marco, l'Ironman est une question de patience, il faut donc l'entraîner aussi et rien de mieux que de rouler 5h30 toute seule, sans musique.
Par ailleurs, la beauté de la Cathédrale de Chartres vaut le détour :

   

Mériam, licenciée au RMA, m'a demandé si je peux etre son guide pour les championnats de France de Paratriathlon qui auront lieu à Gravelines le 2 septembre. Je suis honorée d'accompagner notre magnifique athlète, mais il faut d'abord apprendre à utiliser un tandem (cela me semble plus compliqué que de nager attachées ou de courir à coté...) !
Mériam est membre de l'ASLAA (Association Sports et Loisirs pour les Aveugles et Amblyopes): nous avons emprunté un beau tandem de course et sommes allées s’entraîner à Longchamp avec deux autres binômes.
J'avais un peu d'appréhension pour la conduite de l'engin, mais les bons conseils des autres membres, l'expérience de Mériam et une bonne communication ont aidé à me sentir rapidement à l'aise (une fois compris le démarrage) et à passer mon baptême du feu (trajet Montparnasse - Longchamp en heure de pointe !).
Sur l'anneau, on a testé notre allure de course et même la position de danseuse (une à la fois, pour l'instant) : ce fut très amusant (et bien dur après les 150 km de mardi...).
Merci à Mériam de me faire confiance !
Un détail amusant : on se fait bien draguer en tandem, avis aux amatrices....
On recommence la semaine prochaine et on rajoute la transition (passage du vélo à la course à pied).

mardi 10 juillet 2018

Swimrun Engadin : histoire d'une accolade


L'histoire commence un jeudi de juillet de 2016 : je suis au lac de Come pour déposer les enfants en vacances chez mes parents, Anna m'appelle et me demande si je veux remplacer Morgane, qui vient de faire une mauvaise chute en vélo, sur le swimrun Otillo à Engadine trois jours après....
Je n'ai jamais fait de swimrun, je n'ai pas de matériel, mais c'est très tentant: je dis oui toute de suite. Je fais confiance à mon endurance.

Le dimanche, je découvre la plus belle course : 6 km de natation dans des lacs alpins à l'eau cristalline (mais un peu fraiche), entrecoupés par de portions (plus de 40 km) de trail (1600 D+) sur les sentiers des alpes suisses. Le tout encadré par l'exceptionnel staff de Otillo, les sympathiques bénévoles locaux, les touristes qui incitent avec des "Hop, hop" les 300 fous qui courent en combinaison neoprene.
Une course avec des moments difficiles: un coup de chaleur pour Anne, l'eau froide, les descentes techniques, mais aussi et surtout la tete pleine d'images inoubliables (à chaque respiration en natation, on voit les montagnes enneigées...) et la découverte d'une épreuve en binôme qui me rappelle mes lointains souvenirs du sport en équipe.

C'était le début de ma passion pour le swimrun.

Quelques semaines après, je propose à Djedjiga de faire la course avec moi l'année suivante: en juillet 2017, on part avec Xavier et Marco (la meme team de Scilly) : à nouveau, une course extraordinaire avec cette fois-ci, un orage qui nous surprend dans la foret, les douleurs au genou pour Djedjiga, le froid, mais aussi mon papa qui nous accueille avec un énorme drapeau, le partage et encore la montagne, majestueuse et sublime.

Pour 2018, je propose à ma petite cousine, adepte de challenges fous, de courir avec moi: malheureusement elle se blesse 10 jours avant: je pense naturellement à Morgane, qui m'avait donné sa place en 2016, pour la remplacer.
Morgane c'est une super jeune maman qui, 10 mois après avoir accouché, a bouclé le marathon de sable avec son mari et dernièrement a terminé l'Openswimstar (10 km de natation en eau libre) : je n'ai pas de doutes sur sa capacité à se surpasser, meme s'il lui manque un entrainement spécifique en swimrun et en trail.
Elle accepte sans hesiter, nous voilà donc parties avec Géo et Stéphane.

Les conditions sont parfaites: pas de grosse chaleur comme en 2016, pas d'orage comme en 2017. Je commence aussi à connaitre le parcours, je peux donc briefer mes copains sur ses difficultés (et ses beautés).
Notre stratégie est simple : je me mets devant en natation pour faire reposer (un peu) Morgane et elle se met devant en course à pied pour qu'on se cale sur son rythme.
Tout se passe bien jusqu'à l'enchainement de 2 natations assez longues : Morgane commence à avoir froid et le souffle est court à cause de l'altitude. Elle s'accroche et elle relance meme à chaque portion "courable" : je l'encourage comme je peux, mais parfois le silence et un regard vaulent mieux que quelques mots.
On passe les cut off sans problèmes : il nous attend une longue natation (1,4 km), avec le vent contraire. Je me dis qu'il faut sortir Morgane de l'eau le plus vite possible : je pousse sur mes plaquettes, j'optimise la trajectoire. On arrive de l'autre coté du lac, Morgane est en hypothermie : un bénévole lui met un manteau, je sais de son regard qu'elle ne veut pas abandoner, mais je ne sais pas comment elle a pu repartir....
Il nous attend une boucle de 8 km avec une belle côte : parfait pour se réchauffer, mais longue et pénible à redescendre. Morgane va mieux au fur et à mesure de l'ascension, on arrive meme à rigoler et à se faire des confiances...Il nous reste plus qu'une dernière natation (cette fois-ci, le vent nous pousse) et 2 km de course à pied pour franchir cette ligne et se prendre dans les bras, après 8h37 de périple.
La boucle est bouclée : il ne reste plus à Morgane et à Anne de revenir ici ensemble (si elles arrivent à synchroniser leurs grossesses !).

Merci Anne, Djedjiga et Morgane : j'admire votre force mentale qui dépasse toute difficulté et toute douleur. Et surtout merci de m'avoir fait confiance...
A qui l'année prochaine ?

     

Je termine ainsi une semaine bien chargée (en émotions et en entrainement) : cette semaine, ça sera yoga et un peu de natation, pas plus !




dimanche 1 juillet 2018

Aquathlon et chaleur

Un début de semaine un peu fatigant: mardi, j'ai renoncé à un entrainement car je ne le sentais pas du tout : il faut savoir écouter son corps !
Du coup, mercredi ça va beaucoup mieux et je pars pour la séance de VMA le matin tot : c'est dur toute seule, mais c'est sympa d'avoir la piste d'Emile Anthoine pour soi.

La semaine est par ailleurs fatigante, avec des sorties, pas mal de travail (y compris le soir) et la chaleur qui s'installe : pas sure d'arriver très fraiche à l'Aquathlon de Torcy samedi matin.
Quand Julien a proposé cette épreuve, je me suis dit qu'il faut de temps en temps sortir de sa zone de confort et s'aligner sur une course qui n'est pas du tout adaptée à ses capacités : 2 km de natation (beaucoup trop long) et 10 km de course à pied (beaucoup trop court et rapide).
Finalement, j'ai nagé correctement (sans combin, bon entrainement !), j'ai couru comme j'ai pu sur un terrain difficile. Un seul regret : ne pas avoir assez poussé pour partager le podium avec les RMA girls "Phelps" Pauline et "Fusée" Steffie (qui ont fait 1ère et 2ème). Pauline, super nageuse, fait la course en tete, Steffie me rattrape à 2 km de l'arrivée (j'ai l'excuse qu'elle a 20 ans 😱 de moins que moi...sauf qu'il y a 20 ans je devais courir encore moins vite que maintenant !) et je n'ai jamais vu la troisième : dommage, ça aurait magnifique un podium 100% RMA !

Dimanche, on profite de l'étape de Paris du Grand Prix de Triathlon : les meilleurs athlètes sont là et la transition vélo/course à pied et la course à pied ont lieu au Champs de Mars.On admire l'arrivée à fond les ballons en vélo,  les transitions éclaires, les foulées aériennes, les magnifiques coiffures des filles (vous savez, c'est proportionnel à la performance, comme j'ai expliqué ici) et bien sur aussi les beaux garçons : on se dit que c'est un autre sport, mais que nous aimons bien le notre, donc on part pour un tour en Chevreuse.Je peux profiter pour la première fois de mes roues sur le plateau de Saclay : une fois lancées à 30 km/h, on a l'impression de voler (il faut quand meme pousser un peu...). Vu la chaleur, je me dis qu'un enchainement en course à pied me permettre de commencer à tester les conditions de Kona: je convaincs Hugues à m'accompagner sur 2,5 tours  (et je tiens au demi tour) de Luxembourg, les plus longs de ma vie....La fatigue se fait sentir, mais je tiens jusqu'à la maison : 35' qui me serviront sans doute le jour J !Encore une competition le week end prochain, puis une semaine de repos s'imposera.